A une époque où les frontières entre le bien et le mal semblent de plus en plus floues, il est essentiel de revenir à la Parole de Dieu qui nous éduque, c’est-à-dire aux dix commandements et à l’Évangile. Car Dieu qui nous a créés sait ce qui est bon pour nous, ou dangereux. Notre tentation depuis Adam et Eve est de vouloir définir nous-mêmes ce qui es bien et ce qui est mal, et nous pouvons nous tromper gravement…
En effet, nos actions ne sont pas des faits isolés, mais des processus complexes façonnés par trois éléments indissociables : l’objet, l’intention et les circonstances.
L’objet, c’est l’action elle-même, qui résulte de nos choix. Mais une action, même en apparence louable, peut être corrompue par une intention perverse. La fin ne justifie jamais les moyens, et un acte mauvais ne saurait être blanchi par une motivation noble. C’est là une vérité fondamentale, trop souvent oubliée dans notre quête de justifications.
Les circonstances ne peuvent transformer un acte mauvais en acte bon, mais elles permettent de mesurer la gravité de nos choix. Un vol commis par nécessité n’a pas la même portée morale qu’un vol motivé par la cupidité.
Mais Dieu nous dit aussi qu’il existe des actes intrinsèquement mauvais, des actions qui, par leur nature même, sont toujours condamnables. Le meurtre, le mensonge, la trahison, le vol… : ces actes portent en eux une négation de l’humanité, une atteinte à la dignité et aux droits de la personne. Aucune circonstance, aucune intention ne peut les justifier.
Heureusement, pour poser nos choix, nous ne sommes pas seuls. Dieu nous éclaire par sa Parole, et aussi en parlant à notre conscience, cette voix intérieure qui nous guide, qui est là pour nous rappeler nos devoirs. La raison aussi, cette faculté qui nous permet de distinguer le vrai du faux, est là pour éclairer nos décisions. Et la grâce de Dieu, si nous la demandons, est là pour nous soutenir dans nos faiblesses.
« L’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas. » (Gen 2, 17)
