Le cœur de Pâques est le Cœur de Jésus : c’est là où Jésus invite Jean à reposer sa tête, le Cœur qui a été transpercé sur la Croix, le Cœur que Jésus invite Thomas à toucher ; et il invite chacun de nous à sa suite, à le toucher et à nous laisser toucher par lui. Mais dans ma vie ‘normale’, comment toucher, être touché par ce Cœur ? C’est dans le sacrement de la confession. Pourtant il peut y avoir des peurs infondées par rapport à ce sacrement, dont les suivantes :
1. “La confession n’a rien à faire avec la guérison » : il y a deux sacrements de guérison et la confession est le sacrement ordinaire de celle-ci.
2. “Vatican II a aboli la confession” : au contraire, Sacrosanctum Concilium n°72 (Texte de Vatican II sur la liturgie) réaffirme son importance.
3. “Jésus n’a jamais parlé de la confession” : “À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus.” (Jean 20, 23)
4. “Je vais choquer le prêtre” : le péché n’a rien d’original, et le prêtre n’entend pas des nouveautés.
5. “Ça va me prendre trois jours de me confesser” : ce n’est pas vrai, on le découvre quand on commence.
6. “Le prêtre sera dur avec moi” : le prêtre doit se confesser aussi, il comprend donc qu’il doit surtout être frère et médecin.
7. “Le prêtre va se souvenir de ce que j’ai dit” :
eh non, puisqu’après les confessions on confie tout au Seigneur ; et les péchés sont tous les mêmes donc on ne se souvient pas.
8. “Le prêtre va partager avec quelqu’un ce que j’ai dit” : un prêtre ne peut jamais partager ce qui a été dit en confession – quel que soit le péché et la circonstance, même si c’est un crime – auquel cas il encourt des peines très graves dont l’excommunication automatique.
Par le Père Josh Miechels