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L’orgue François-Henri CLICQUOT de Saint-Nicolas des Champs a son site Internet…et son CD

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Le Grand Orgue

Le Grand Orgue fut reconstruit entièrement entre 1773 et 1777 par le célèbre
facteur François Henri Clicquot, dont l’atelier était situé sur la paroisse, rue des Enfants–Rouges. Celui-ci ne conserva de l’instrument antérieur que le grand buffet dont certains éléments, remontant à 1571, sont les plus anciens de Paris. La statue de saint Nicolas, les anges et les atlantes sont l’oeuvre de Guillaume Noyer (1632).
Sauvegardé pendant la Révolution, il fut entretenu par Pierre François Dallery, héritier de l’atelier des Clicquot, qui remplaça les Pleins-jeux par des jeux de Flûte, suivant la mode du temps (1825). L’impécuniosité de la paroisse, conséquence de la réforme territoriale de 1856, permit à l’instrument d’échapper aux reconstructions de la seconde moitié du siècle. Une grande restauration, confiée à Victor Gonzalez, s’acheva en 1930.
L’émergence d’une conscience du patrimoine organistique fit que l’on préserva sans modification toute la tuyauterie et les sommiers d’origine.
En revanche, la mécanique fut repensée et un grand Récit expressif ajouté pour l’exécution de la musique « moderne ». Nonobstant ces altérations, l’orgue de Saint-Nicolas des champs demeure un des témoins les plus authentiques de l’art de Clicquot, avec Saint-Gervais à Paris (1768), Souvigny (1783) et la cathédrale de Poitiers (1790). Son état actuel est extrêmement médiocre.

L’orgue de choeur

L’orgue de Choeur a été réclamé lors d’une réorganisation de l’appareil cantoral de l’église, décidée en 1843, période encore faste pour la paroisse. L’orgue dit « d’accompagnement » fut construit par John Abbey et reçu l’année suivante. Malgré son électrification et son agrandissement par Pierre Chéron en 1950-52, il demeure un des orgues de choeur les plus anciens et les plus intéressants de la capitale.

Vincent Genvrin, et François Menissier, organistes titulaires