Le Christ parle de la mort comme d’un sommeil. Le Ressuscité est celui qui s’éveille, se lève, du sommeil de la mort. Aujourd’hui, beaucoup parlent des « éveillés », en anglais : woke, principalement pour les critiquer. Je ne connais personne qui se réclame de cet éveil. Il y a bien un courant universitaire qui parfois tombe dans des recherches absurdes. Mais au-delà des caricatures, un mouvement de fond se dessine qui quitte un sommeil spirituel de trois siècles. Depuis le XVIIIème et les dîtes « lumières », la vie spirituelle n’avait plus de place dans le domaine de la discussion publique. La foi scientiste dans le progrès voulait créer un monde ressemblant à celui qui marche vers le Royaume des Cieux, mais sans cieux et sans Christ. Seul les faits scientifiques ou historiques étaient dignes d’être proclamer en public. Sauf que seuls un groupe d’experts définissaient ce qui était scientifique ou historique.
L’échec de ce monde moderne, permet de redécouvrir que la vérité est d’abord une confiance entre deux personnes. Cela peut donner un relativisme complet. Ou bien la découverte du Christ qui dit : « je suis la vérité ». Comprendre que seul un Créateur et Sauveur peut générer un monde organisé et une confiance dans la vérité. Si bien que ce sont les scientifiques et les penseurs qui aujourd’hui demandent un éveil spirituel, veulent s’ancrer dans une dimension religieuse de la pensée qui leur apparait nécessaire. Cela pourra devenir une idolâtrie comme le prône les penseurs des grandes entreprises de la « tech », Peter Thiel par exemple.
Ou bien, une formidable occasion pour l’Évangile de donner sa saveur à la société qui est en train de naître. Quelle belle aventure commence !
La Résurrection est un éveil
