Il y a sainte Marie et saint Joseph, saint Paul et sainte Bernadette, sainte Thérèse…, mais aussi tant de figures de sainteté que nous ne connaissons pas, et bien d’autres encore dont les noms ne figurent pas au calendrier. Qu’est ce qui rassemble ces hommes et ces femmes ? C’est leur suite du Christ, leur désir d’unir leur vie à la mort et à la résurrection de Jésus et ce dans un don total d’eux-mêmes. L’écrivain Georges Bernanos, connu pour sa détermination, s’adressait ainsi à des religieuses : la sainteté, écrit-il, c’est s’engager tout entier… Vous le savez la plupart d’entre nous n’engagent dans la vie qu’une faible part, une petite part, une part ridiculement petite de leur être, comme ces avares opulents qui passaient, jadis, pour ne dépenser que le revenu de leurs revenus. Un saint ne vit pas du revenu de ses revenus, ni même seulement de ses revenus, il vit sur son capital, il engage totalement son âme ». L’exemple des saints entièrement donnés à Dieu nous soutient dans l’aventure personnelle de nos vies, mais leur intercession nous aide puissamment. Ils sont proches de nous car nous partageons leur condition d’hommes et de femmes, au-delà de la limite terrestre de la mort. Nous sommes liés à nos frères et sœurs du ciel. Ils sont juste devant nous. Une petite image utile pour comprendre est celle des coureurs de fonds. On voit parfois ces champions qui, une fois la ligne d’arrivée franchie, attendent en encourageant leurs compagnons de courses encore derrière eux. Laissons-nous encourager par ceux qui contemplent déjà le Seigneur Jésus, ils nous montrent la ligne d’arrivée.