Que peut-on faire pour la paix ?

Que peut-on faire pour la paix ?

La paix est un bien si précieux et si précaire. Nous en expérimentons la fragilité à travers nos propres conflits, ceux internes à notre pays, et plus graves encore à travers ceux qui, de l’Ukraine au Liban, mettent le monde à feu et à sang. Le pape François nous enjoint au moment d’ouvrir la deuxième session du synode sur le gouvernement de l’Église de jeûner et de prier pour la paix ce lundi 7 octobre. Pour nourrir notre prière, écoutons ces extraits de l’encyclique du pape Jean XXIII (Pacem in terris) :

« A tous les hommes de bonne volonté incombe aujourd’hui une tâche immense, celle de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de la vérité, de la justice, de la charité et de la liberté (…) : A tout croyant, il revient d’être, dans le monde d’aujourd’hui, comme une étincelle lumineuse, un centre d’amour et un ferment pour toute la masse. Cela, chacun le sera dans la mesure de son union à Dieu. (…) De fait, la paix ne saurait régner entre les hommes, si elle ne règne d’abord en chacun d’eux.
C’est cette paix apportée par le Rédempteur que Nous lui demandons instamment dans Nos prières. Qu’il bannisse des âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu’il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d’amour fraternel. Qu’il éclaire ceux qui président aux destinées des peuples, afin que, tout en se préoccupant du légitime bien-être de leurs compatriotes, ils assurent le maintien de l’inestimable bienfait de la paix. Que le Christ, enfin, enflamme le cœur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l’amour mutuel, user de compréhension à l’égard d’autrui et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort. Et qu’ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée. »

Père Bertrand Arsac