« Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures » (Lc 24, 45)

« Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures » (Lc 24, 45)

Si le Seigneur ne nous y introduit pas, il est impossible de comprendre en profondeur l’Écriture Sainte. Pourtant le contraire est tout aussi vrai : sans l’Écriture Sainte, les événements de la mission de Jésus et de son Église dans le monde restent indéchiffrables. De manière juste, Saint Jérôme pouvait écrire : « Ignorer les Écritures c’est ignorer le Christ » …

Avant de se manifester aux disciples enfermés au cénacle et de les ouvrir à l’intelligence de l’Écriture, le Ressuscité apparaît à deux d’entre eux sur le chemin qui mène de Jérusalem à Emmaüs. … Ces deux disciples discutent sur les derniers événements de la passion et de la mort de Jésus. Leur chemin est marqué par la tristesse et la désillusion de la fin tragique de Jésus. Discrètement, le Ressuscité s’approche et marche avec les disciples, mais ceux-ci ne le reconnaissent pas. Au long du chemin, le Seigneur les interroge, se rendant compte qu’ils n’ont pas compris le sens de sa passion et de sa mort ; « et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait » Le Christ est le premier exégète ! 

Le lien entre l’Écriture Sainte et la foi des croyants est profond. Puisque la foi provient de l’écoute et que l’écoute est centrée sur la parole du Christ, l’invitation qui en découle est l’urgence et l’importance que les croyants doivent réserver à l’écoute de la Parole du Seigneur, tant dans l’action liturgique que dans la prière et la réflexion personnelle.

Pape François, lettre apostolique Aperuit illis, par laquelle est institué le dimanche de la parole de Dieu (extraits)

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