Au début de cette nouvelle année, nous portons certainement bien des espérances et des désirs, peut-être aussi des questions. Vers quel horizon naviguons-nous ? Que nous réserve la vie ? Ces questions, les premiers disciples de Jean-Baptiste les portaient certainement dans leur cœur. Avec Jean-Baptiste, la vie d’André et d’un autre disciple prenait du sens. La joie du pardon était rendue possible grâce à cet homme à la parole pure. Et puis un autre est venu, le Christ Jésus. Était-il un rival ? Non, il prend la suite de Jean-Baptiste qui le désigne comme l’agneau de Dieu. Pour les juifs, cet agneau, c’est Isaac, le fils très cher d’Abraham, c’est l’agneau immolé à Pâque lors de la libération d’Égypte, c’est une figure de Moïse, faible comme un agneau face à Pharaon, et c’est aussi le serviteur souffrant d’Isaïe décrit comme l’agneau qu’on mène à l’abattoir. Il incarne donc l’amour, la libération, l’humilité et le salut. Comment le rencontrer ? en le suivant. Venez et vous verrez. Nous aussi, venons à l’Agneau, et nous verrons ce que signifie qu’aimer, vivre libre, servir et être sauvé. En somme, nous verrons la réponse aux aspirations les plus profondes de notre cœur.
Père Bertrand ARSAC
Photo JacksonDavid (Pixabay)