Cette prophétie d’Isaïe nous rejoint à travers les siècles parce qu’elle dit la réalité profonde de ce que nous sommes : un peuple en chemin. A Noël, tandis que l’esprit des ténèbres enveloppe le monde, se renouvelle l’évènement qui nous émerveille toujours et nous surprend. Une lumière s’est levée qui nous fait réfléchir sur le mystère de notre vie, et nous aspirons à voir la lumière de Dieu, avec sa paix, son Amour, sa joie.
La grâce qui est apparue dans le monde, c’est Jésus, né de la Vierge Marie, vrai Dieu et vrai homme. Il est venu dans notre histoire, il a partagé notre chemin. Il est venu pour nous libérer des ténèbres et nous donner la lumière. En Lui est apparue la grâce, la miséricorde, la tendresse du Père : Jésus c’est l’Amour, c’est Dieu qui se fait chair.
Les bergers ont été les premiers à voir l’Enfant-Dieu. Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, parmi les pauvres et les marginalisés. A Noël, avec eux, arrêtons-nous devant l’Enfant, faisons silence et laissons monter la louange du plus profond de notre cœur : Dieu nous aime tant, qu’il a donné son Fils comme notre frère, comme lumière dans nos ténèbres.
Ce mystère si simple qui est finalement le cœur de notre foi et qui touche les cœurs, c’est l’expérience du sentiment de l’innocence, de l’éternelle enfance de Dieu. Oui, Dieu est un Dieu patient, il nous aime, il nous donne Jésus pour nous guider sur le chemin du Ciel. Il est la lumière qui resplendit dans les ténèbres. Il est notre paix.
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1)
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« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1)