Se préparer : seconde disposition proposée pour vivre l’Avent, après l’invitation du premier dimanche, à veiller. Nous nous souvenons encore, du subtil jeu de mots qui nous y introduisait : attendre, éteindre, étendre, atteindre …
Aujourd’hui, la liturgie de l’Avent nous suggère, de faire un pas de plus vers ce que nous souhaitons atteindre. L’appel pressant du prophète Élie retentit avec une actualité et une urgence sans pareilles. Il nous attend dans le désert de notre cœur (silence intérieure/ lieu d’intimité avec Dieu), nous rejoint dans le désert de notre vie (difficultés/souffrances/épreuves) et nous attire hors du désert de nos sècheresses (péchés).
Nous sommes invités à nous laisser rejoindre et saisir de façon actuelle, par l’espérance de la venue du Seigneur. C’est Lui qui, bien plus que de nous purifier par l’eau de la conversion, veut renouveler en nous le baptême dans l’Esprit Saint, sa propre vie, son amoureuse et divine présence.
Nous pouvons donc nous préparer en gravant en nos cœurs, la certitude de l’amour de Dieu qui veut nous sauver. Il veut manifester aujourd’hui, pour chacun de nous et pour notre monde, le désir qui emplit ses divines entrailles : Consolez, consolez mon peuple… (Is 40, 1). Il nous préserve du découragement. Il nous invite à voir dans le temps, qui peut parfois nous paraitre trop long, un allié de conversion, un éducateur de patience et le lieu de l’accomplissement certain du salut. Pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans… (2 P 3,8-14). Il nous donne dans ce temps liturgique, l’occasion d’une nouvelle expérience de son pardon et de sa miséricorde. Occasion pour aplanir les collines de nos péchés, notamment dans le sacrement de la confession.
Oh viens Seigneur Jésus !