Ce que j’espère du synode ne viendra pas de la promulgation de nouvelles règles, dogmes, encore moins de changements de cap sur la morale ou bien la doctrine des sacrements. Le document final ne contiendra peut-être pas tant de choses que cela et certainement pas le rêve d’ouverture de certains qui blesserait les attentes d’absolu de nos contemporains, ni les revendications de tradition d’autres qui ne comprennent pas que le monde change autour de notre communauté.
Mon espérance est celle d’un marcheur. L’Église existe car un Pèlerin l’appelle : « viens, suis-moi ». Elle est marche vers le Royaume. C’est la méthode de travail qui consiste à écouter les expériences des uns et des autres, qui réveille le désir de porter le salut ensemble qui constitue mon espérance. Une nouvelle manière de vivre la communion dans la mission.
Mon espérance est que ce synode nous aide à pouvoir établir pour chaque activité de notre paroisse une habitude de remontées d’expériences, de souhaits, d’avis prudents qui nous aident à partager ensemble la responsabilité de ceux qui nous entourent. C’est tout une culture de la communion, non seulement individuelle avec le Christ, mais aussi entre les chrétiens qui peut naître et créer une confiance salutaire pour nous et pour la société. Dieu va faire grand.