Marie est l’espérance d’Israël. Elle porte en elle l’attente que se réalisent les prophéties. Elle porte cette attente en sa jeunesse, en sa féminité, en son ascendance, en sa rumination des Ecritures, en sa nature libre de tout péché. Cette espérance est nécessaire à la réponse de foi, à la confiance qu’elle donne à Dieu. Et la foi va produire le fruit de la charité dans l’accueil de Joseph, de l’Enfant, des apôtres, et finalement de toute l’Église.
En ce mois de mai, demandons à Notre Dame de nous faire entrer dans l’espérance. Elle peut nous apprendre à rassembler en nous tous ce qui germe en ce moment, tous ce qui est promis dans les évangiles. Nous avons besoin de commencer par espérer pour répondre avec foi et agir en charité. Nous avons besoin d’espérer pour nous laisser transformer par le Ressuscité et pour transformer le monde vers la civilisation de l’Amour. Ne rien faire sans elle, c’est déjà construire la communion et apprendre d’elle la vie chrétienne.