Avant de rentrer définitivement en Australie, et après deux années passées à Saint Nicolas-des-Champs, j’aimerai vous dire deux choses :
D’abord : MERCI ! Merci de m’avoir accueilli, merci de votre amour très concret, pour toutes vos attentions, particulièrement pour ce que vous m’avez enseigné dans mon travail pastoral avec vous : ce sont des connaissances sans prix.
Deuxièmement : je ne peux pas éviter de dire un mot par rapport au décès du Pape Benoit XVI. Il me semble très important de bien mesurer qu’il était un colosse de l’histoire, de la foi et de la sainteté.
En sainteté, selon ses proches, il était l’égal d’un Saint Jean Paul II. Contre ce qui est dit parfois, c’était un homme d’une très grande charité et d’un grand respect. Si on lit ses écrits, on perçoit combien il était ouvert au dialogue.
Dans la foi, c’était un homme d’une intelligence, d’une sagesse (ce ne sont pas les mêmes choses) et d’une érudition si grandes que je ne serai pas surpris si, comme Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin, il était nommé Docteur de l’Église un jour. Ses dernières paroles : « Jésus, je t’aime » résume sa vie.
Et pour l’histoire : tout simplement, il n’est pas exagéré de croire que sa pensée continuera d’être étudiée, enseignée, et continuera de porter du fruit pour l’Église et sa mission dans ce monde.
Tout cela pour dire que tout étudiant et enseignant aurait raison de mettre son image sur son bureau pour qu’il puisse avoir les secours d’un prodige de l’étude et de l’enseignement qui était totalement donné à Jésus. Moi, je l’ai déjà fait.
Bon dimanche à tous et MERCI !