La première lecture aujourd’hui nous parle du combat spirituel. Sur cette question, le Pape François a un mot à nous dire :
« Dieu est patient avec chacun de nous: il ne se lasse pas, il ne désiste pas après notre « non »; il nous laisse également libres de nous éloigner de Lu0i et de faire des erreurs. Penser à la patience de Dieu est merveilleux ! Comment le Seigneur nous attend toujours; toujours à nos côtés pour nous aider; mais il respecte notre liberté. Et il attend avec impatience notre « oui », pour nous accueillir à nouveau entre ses bras paternels et nous combler de sa miséricorde infinie. La foi en Dieu demande de renouveler chaque jour le choix du bien par rapport au mal, le choix de la vérité par rapport au mensonge, le choix de l’amour du prochain par rapport à l’égoïsme. Celui qui se convertit à ce choix, après avoir fait l’expérience du péché, trouvera les premières places dans le Royaume des Cieux, où il y a plus de joie pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes (cf. Lc 15, 7).
Mais la conversion, changer le cœur, est un processus, un processus qui nous purifie des incrustations morales. Et c’est parfois un processus douloureux, car il n’y a pas de chemin vers la sainteté sans certains renoncements et sans combat spirituel. Combattre pour le bien, combattre pour ne pas tomber dans la tentation, faire ce que nous pouvons pour notre part, afin d’arriver à vivre dans la paix et la joie des Béatitudes. L’Évangile d’aujourd’hui remet en question la manière de vivre la vie chrétienne, qui n’est pas faite de rêves et de belles aspirations, mais d’engagements concrets, afin de nous ouvrir toujours à la volonté de Dieu et à l’amour envers nos frères. Mais cela, même le plus petit engagement concret, ne peut se faire sans la grâce. La conversion est une grâce que nous devons toujours demander: « Seigneur, donne-moi la grâce de m’améliorer. Donne-moi la grâce d’être un bon chrétien ».
Qu’il est doux et libérateur de cheminer avec un Seigneur si doux et humble !
Bonne dimanche à tous.