Dans la seconde lecture de ce dimanche, nous entendons Saint Paul qui exhorte son disciple Timothée à « mener le bon combat », ou, autrement dit, à ne pas se tromper de combat ! À toutes les époques en effet, la tentation a été grande de se focaliser exclusivement sur des combats, certes importants, mais non pas essentiels et premiers. Cette tentation est très prégnante pour nous également aujourd’hui. Force est de constater que le nombre des préoccupations et des craintes existentielles de nos contemporains augmente, et ce à juste titre. Les questions géo-politique, écologique, socio-économique ou encore éthique ont de quoi inquiéter, préoccuper et angoisser bien des gens – et notamment les jeunes générations.
Malgré cela, le regard du disciple de Jésus sur le monde actuel dans lequel il vit et sur sa propre existence doit être marqué par une profonde espérance : celle de la Vie éternelle. « C’est à elle que tu as été appelé » dit Paul à Timothée. Et le combat à mener pour s’emparer de la Vie éternelle est celui de la foi. Grandir et persévérer dans la foi, voilà le véritable enjeu, voilà le véritable combat, essentiel et primordial !
Jésus nous l’a dit : « le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas ». Entendons-nous, il nous faut habiter ce monde et relever les défis immenses de notre époque pour lutter contre la dégradation de la planète, contre la paupérisation des populations, contre toutes formes de guerres et de conflits, contre toute atteinte à la vie humaine etc. Mais ne nous trompons pas de combat ultime. « Mène le bon combat, celui de la foi » nous redit l’Apôtre.
Seigneur Jésus, viens au secours de mon incroyance, augmente en moi la foi, aide-moi à m’emparer de la Vie éternelle !