À intervalles réguliers, les sondages sur les croyances des Français révèlent la faiblesse de la foi en la résurrection des corps. Effectivement, celui que réalisa l’IFOP en octobre 2019 montre que parmi les catholiques pratiquants, seuls 21% croient qu’après la mort l’âme attend la résurrection du corps. Ces fidèles marqueraient-ils un silence gêné, lorsqu’à la messe nous disons le Symbole des Apôtres : « Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle » ? Cet article de foi est pourtant essentiel et souvent repris dans les Écritures, comme aujourd’hui dans la lettre aux Philippiens : « Le Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3). Reprenons quelques brefs éléments du Catéchisme [CEC 997-1001] :
- Qu’est-ce que la résurrection des corps ? Dieu rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus.
- Qui ressuscitera ? Tous les hommes qui sont morts, soit pour la vie, soit pour la damnation.
- Comment ? Le Christ est ressuscité avec son propre corps. De même, nous ressusciterons avec notre propre corps, celui que nous avons maintenant, mais il sera transfiguré en corps de gloire.
- Quand ? Nous ressusciterons définitivement au dernier jour, à la fin du monde.
Malgré sa fragilité, notre corps est un don de Dieu et il n’est pas un instrument. Je suis mon corps, et c’est par lui que j’entre en relation avec le Christ mon Sauveur. Que ces 40 jours du Carême nous donnent de glorifier Dieu à chaque instant, par notre corps !