Les deux dimanches précédents nous entendions, dans la deuxième lecture de la messe, saint Paul énumérer les différents charismes que l’Esprit Saint donne aux fidèles du Christ, membres de son Corps (1 Co 12). Dans le corps il y a différents membres qui jouent chacun leur rôle, et qui sont tous nécessaires à l’ensemble. De même dans l’Église, Dieu donne différents charismes aux uns et aux autres, pour l’édification du corps entier. C’est le même et unique Esprit qui est à l’origine de tous ces dons, et il nous faut sans cesse les accueillir, les déployer et les mettre au service des autres.
Dans la deuxième lecture de ce dimanche, nous entendons la suite de ce passage (1 Co 13). Ce texte est sans aucun doute l’un des plus connus de toute l’Écriture Sainte. Il est communément appelé : l’hymne à la charité. Saint Paul nous fait méditer longuement sur le plus grands des dons que Dieu nous fait, la plus grandes des vertus théologales, la charité. C’est en effet l’amour qui donne sa valeur à tout autre don. Saint Paul ne fait pas ici une leçon de morale. Il nous donne plutôt à contempler le plus grand mystère de notre foi, l’amour de Dieu, l’amour qu’est Dieu. Il nous invite à réaliser que sans l’amour, qui vient de Dieu, nous ne sommes rien. « Si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante ». Appel vibrant à vivre d’amour, en Dieu !