Avec le mois de décembre revient le temps de l’attente. Nous redevenons les compagnons de Marie et des pauvres qui, en Israël, attendaient le Messie. Si nous étions déjà pleinement entrés dans le salut, nous n’aurions plus rien à attendre de la Nativité. Le Christ aurait déjà fait de nous pleinement son corps, et nous serions saints. Gardons-nous de le croire et de passer à côté de ce temps de l’Avent.
La nouvelle année liturgique qui commence nous propose donc un nouveau départ, un véritable itinéraire spirituel, où l’Église nous invite à revivre l’intégralité du Mystère du Christ, de telle sorte qu’à chaque étape de notre vie, nous puissions nous le réapproprier et l’approfondir, pour en vivre. Le mystère du Salut, le dessein bienveillant de Dieu sur l’humanité, sur l’Église, sur chacun de nous, peut ainsi s’actualiser dans nos vies d’hommes et de femmes.
Pour entrer dans cette démarche avec l’Avent, il faut changer de regard, revisiter notre approche des situations et des personnes. Nous devenons alors les compagnons de Jean-Baptiste, de Marie et Joseph, nous devenons des guetteurs. Nous entrons dans l’attente des pauvres de Dieu qui, en Israël, attendaient le Messie.
Ravivons notre espérance ; dans chacune de nos existences, le Seigneur travaille à la réalisation de son dessein de Salut. Convertissons nos désirs à ce qu’il a promis qu’il réaliserait.
Nous sommes dans la nuit, et la foi brille déjà comme une lumière, en attendant le plein jour. Dieu vient à nous dans la crèche, l’Avent nous donne de l’accueillir dans nos cœurs, pour exulter lorsqu’il reviendra dans la gloire. Maranatha, Viens Seigneur Jésus !