« Novembre, mois de prière pour les défunts. »

« Novembre, mois de prière pour les défunts. »

Lundi 1er novembre, nous fêterons tous les Saints du Ciel, et le lendemain, le 2 novembre nous prierons pour nos défunts.

Ces deux fêtes sont si liées que, malheureusement, pour beaucoup, la Toussaint est devenue synonyme de chrysanthèmes et de visites aux cimetières.

La Toussaint atteste qu’à la fin de notre existence terrestre la vie n’est pas détruite : elle est transformée. Chaque personne est appelée à ressusciter un jour avec le Christ, à être associée à sa gloire éternelle, à son bonheur toujours nouveau. Les saints sont des hommes et des femmes comme nous, qui ont répondu à l’appel de Dieu et qui participent maintenant à la Vie de la Sainte Trinité dans la joie du Ciel. Ils n’ont pas forcément été parfaits, ils ont eu des vocations et des personnalités très différentes, des vies courtes ou longues, des vertus particulières et diverses. Ils sont allés directement au Ciel ou après un passage par le Purgatoire, mais tous ont souhaité librement se laisser brûler par l’amour et la miséricorde de Dieu pour en vivre dans l’éternité. Dans le bonheur et la gloire du ciel, ils ne cessent de prier pour nous.

Au lendemain de la fête de tous les saints et pendant tout le mois de novembre, l’Église nous invite à prier pour tous les défunts qui sont au Purgatoire et qui veulent être parfaitement purifiés de tout égoïsme et de toutes les traces du péché pour pouvoir entrer dans la joie du Ciel. Par la communion des saints, les âmes du Purgatoire peuvent bénéficier de l’aide (des mérites) des Saints, des nôtres et, par-dessus tout, de celle du Christ sauveur, en particulier dans l’Eucharistie. Nous ne savons pas où se trouvent ceux qui nous ont quittés, s’ils sont déjà au Ciel ou bien au Purgatoire. S’ils sont en ce lieu de purification, ils attendent nos prières pour eux, ils comptent sur nous, ils ont besoin de nous. Prions pour les défunts, faisons célébrer des messes pour eux, afin qu’ils parviennent à la pleine vision de Dieu.

Par le Père Christophe Aubanelle