L’Évangile de ce dimanche nous relate l’épisode où Jésus, un jour de sabbat, enseigne dans la synagogue de Capharnaüm « en homme qui a autorité ». Cette autorité n’est pas à comprendre comme une forme déplacée de pouvoir qui s’impose par la force. Ça n’est pas une autorité qui vient des hommes et qui lui aurait été conférée par l’institution. Cette autorité vient du fait qu’il parle au nom de Dieu. Jésus est un prophète ; le plus grand des prophètes ; et même plus qu’un prophète ! Il est la Parole même qui sort de la bouche du Père, le Fils coéternel au Père.
L’esprit impur ne s’y trompe pas. Il ne se serait jamais soumis devant une autorité purement humaine. En reconnaissant en Jésus celui qu’il nomme « le Saint de Dieu », il confesse, malgré lui, sa divinité et sa puissance. Il reconnaît et se soumet à son autorité divine. Et il n’a pas le choix, puisque Jésus est venu pour le museler. En effet Jésus lui dit : « Silence ! », ce qui, littéralement, se dit : « Sois muselé ! » Le Christ est venu ligoter Satan et la horde de démons qu’il a entraînés à sa suite. Il l’a fait une fois pour toutes en mourant nu sur la Croix ! Mais les démons conservent néanmoins un pouvoir fort de nuisance si on s’approche d’eux, et ce jusqu’à la fin des temps.
Jésus est également venu pour nous attacher à Lui ; non pas nous ligoter par force, mais nous lier par amour à son Cœur miséricordieux. Plus nous nous lierons et nous attacherons au Christ, et plus nous serons libres ! Mais nous sommes libres de le faire, ou pas…
Jésus, j’ai confiance en toi, et je me lie à toi !