Dieu appelle Jonas à prêcher la conversion à Ninive une ville immense qui peut nous faire penser à Paris. Jonas fuit cet appel, car il ne croit pas une seconde dans la conversion de ses habitants. Quand ceux-ci se convertissent finalement face aux avertissements de Jonas, celui-ci est furieux, car Dieu ne punira pas cette ville.
Ce midrash — ce conte — de l’Ancien Testament, nous interpelle : refuser l’appel de Dieu à évangéliser, c’est se résoudre au destin de malheur de ceux qui sont loin de Dieu. Or, comme nous le voyons dans l’Évangile de ce dimanche, cet appel suppose pour être entendu, d’abord notre propre conversion, c’est-à-dire que nous acceptions que Dieu nous arrache à notre propre malheur qui vient du refus d’aimer et de témoigner et qu’il nous entraîne sur un chemin encore à découvrir. Serons-nous comme Jonas qui fuit dans la direction opposée quand Dieu lui indique un chemin ou laisserons-nous Jésus nous montrer quelle est notre vocation, notre mission dans cette ville de Paris ?