Dans le Temple de Jérusalem, face au Sanhédrin (le conseil des sages d’Israël), Jésus raconte la parabole des vignerons homicides, que nous rapporte l’évangile de ce dimanche (Mt 21, 33-43). Le récit montre notre propre trahison : le Seigneur nous a placés dans sa vigne, Il avait tout préparé, et nous ne portons aucun fruit. Mais il n’est jamais trop tard de revenir au Christ et de se joindre à la nouvelle construction qui est l’Église, fondée sur la Mort et la Résurrection de Jésus. Le Pape François l’exprimait ainsi, lors de l’Angélus du 8 octobre 2017 : « Il n’y a qu’un obstacle face à la volonté tenace et tendre de Dieu : notre arrogance et notre présomption, qui devient parfois aussi de la violence ! Face à ces attitudes et là où l’on ne porte pas de fruit, la Parole de Dieu conserve toute sa force de reproche et d’avertissement : « Le Royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à un peuple qui en produise des fruits » (Mt 21, 43). L’urgence de répondre avec des fruits de bien à l’appel du Seigneur qui nous appelle à devenir sa vigne, nous aide à comprendre ce qu’il y a de nouveau et d’original dans le christianisme. Il n’est pas tant une somme de préceptes et de normes morales, mais il est avant tout une proposition d’amour que Dieu, par Jésus, a faite et continue de faire à l’humanité. C’est une invitation à entrer dans cette histoire d’amour, en devenant une vigne vivace et ouverte, riche en fruits et en espérance pour tous ». Puissent les saints Anges, que nous avons récemment célébrés, toujours nous protéger et nous guider pour porter un fruit qui demeure !