« Mes pensées ne sont pas vos pensées »

« Mes pensées ne sont pas vos pensées »

Ah la comparaison… Que de fois nous nous comparons aux autres ! Et parfois, avec jalousie ou malice, à l’instar de cet ouvrier de la première heure qui récrimine contre le Maître du domaine. Il a travaillé toute la journée, et il reçoit le même salaire que l’ouvrier de la onzième heure, qui lui, n’a travaillé qu’une heure.

Seulement voilà, les pensées du Maître du domaine ne sont pas celles des ouvriers ! La logique de la miséricorde de Dieu dépasse infiniment la logique de la justice des hommes.

Il n’est pas toujours facile de comprendre et d’accueillir la miséricorde divine ; parfois même, celle-ci nous choque. Mais si c’est le cas, c’est que nous calquons sur Dieu nos propres pensées et nos sentiments humains.

Dieu est bien plus grand ! Son amour n’a pas de limite ! Sa miséricorde est insondable ! Et tant mieux ! Parce que quelle que soit l’heure à laquelle nous sommes arrivés à la vigne, nous ne sommes rien sans la miséricorde de Dieu… Accueillons-là !

Par le Père Paul-Marie de Brunhoff